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lundi 29 octobre 2007

Commentaires

Marc Perrault

Je fais suite à mon échange avec Al terre pour constater que nous sommes en fait assez d’accord et que nous nous retrouvons en quelque sorte sur le principal qui est le fondement d’une démarche « agenda 21 ». Cette démarche prend en compte dans le contexte du développement durable les aspects sociaux et économiques.
Mon inquiétude concernait la capacité au commun des administrés (dont je suis) à appréhender les considérations économiques en jeu.

Al terre

Marc, je crois n’avoir pas été assez précis dans ma suggestion. L’initiative proposée devrait s’inscrire totalement dans la démarche Ateliers 21 que Bessancourt a déjà largement développée. Bien sur que ce sont les élus qui examinent les propositions budgétaires, qui choisissent, qui décident et qui votent le budget. C’est ce qu’indique la loi et c’est de leur responsabilité. Dans le cas évoqué, les membres du CCB sont tirés au sort et suivent une formation minimale sur ce sujet. Ce comité intervient pour examiner en amont les choix possibles, il émet des avis, des recommandations qui font l’objet d’un rapport. Un extrait de ce rapport est par ailleurs publié dans le bulletin municipal.

C’est à force d’entendre des réflexions assez banales du genre, on paye trop d’impôts locaux, çà augmente trop vite, on ne sait pas à quoi çà sert, on devrait réduire le train de vie de nos élus, des collectivités, etc...que je me suis dit qu’il fallait par la pédagogie associer les habitants volontaires ou désignés et convaincre du bien fondé des choix effectués dans les limites budgétaires, quitte à les enrichir de propositions innovantes émises par le dit comité. Je reconnais que çà n’est pas simple

Ton exemple est le reflet parfait d’un sujet concret et important dont l’objectif est d’améliorer les conditions de scolarisation de nos jeunes enfants par la rénovation mais aussi dans la perspective à venir du nouveau quartier. Ce sujet intéresse et doit impliquer les parents (et grands parents), mais plus largement des habitants quelque soient leurs sensibilités. Il pourrait faire l’objet d’un débat, d’une évaluation et de propositions au sein du conseil consultatif proposé. Cette démarche n’est pas nouvelle à Bessancourt, elle est maintenant bien éprouvée et l’on voit bien qu’elle enrichit notre vie quotidienne.

Enfin, Je suis d’accord aussi pour affirmer que le recours à la pétition ne doit intervenir que lorsque toutes les autres possibilités de concertations et d’actions sont épuisées.
On le voit bien actuellement, il faut éviter la démagogie sur des sujets qui nous concernent tous. Montrer que l’on existe au travers d’une pétition, c’est se donner bonne conscience, mais que fait-on après, à quoi cela sert vraiment ? Il est bien plus efficace d’agir avec les décideurs identifiés, de faire preuve d’imagination, de travailler avec intelligence et pugnacité, mais aussi rester dans les limites du possible et de faire preuve de prudence pour réussir. Derrière tout cela, il y a des personnes et leur emploi, il y a des habitants et un mode de vie à préserver et à améliorer.

Marc Perrault

Contrairement à Alterre, je ne pense pas qu'il soit souhaitable d'instaurer un tel conseil.
La municipalité est élue sur la base d'un programme, elle met en place et se donne les moyens (y compris budgétaires) de réaliser ce programme tout au long de la mandature.
Intervenir sur le domaine des orientations risquerait de bouleverser le travail de l'équipe municipale et entraver la réalisation des projets mûrement réfléchis.
Nos propositions, doivent être entendues quand à elles dans les diverses structures qui sont mises en place de consultation des Bessancourtois comme les ateliers 21 que nous avons vécus ces dernières années.
A mon avis ce sont ces ateliers participatifs qu'il faut développer, en abordant pourquoi pas les aspects financiers, pour que la population s'approprie les projets communaux.
A titre d'exemple la restructuration du groupe scolaire Saint-Exupéry, par l'enjeu qu'elle représente devrait intéresser les habitants et les inciter à débattre sur le sujet.
Le défi à relever serait que les représentants de tous les courants de pensée participent à ces débats afin de favoriser un dialogue et la concertation plutôt que le recours aux diverses pétitions qui ne sont pas selon moi des moyens ni efficaces ni constructifs pour faire avancer les projets.


Elie Ludovic Domergue

ce n'est pas un commentaire à proprement parler mais une suggestion voire une hypothèse de travail.

je connais votre implication dans la lutte pour l'instauration d'un service public qui ne soit pas à la merci des visées capitalistes des grandes multinationnales.

Ainsi, vous considérez avec intelligence que les secteurs de la santé de l'éducation, de l'emploi et du logement entre autres sont des biens communs et des droit fondamentaux qui ne peuvent et ne doivent pas être régis par les oukases du Marché.

mais qu'en est il de l'eau et plus exactement de sa gestion ?

Purquoi Bssancourt qui est une ville de progrès ne rejoindrait pas la résistance au diktats du marché en mettant en place une Régie Autonome de Gestion de l'eau. des expériences en ce sens existent déjà et sont fort intéressantes.

cette démarche aurait non seulement le mérite de permettre au citoyen bessancourtois de se réapproprier ce bien essentiel qu'est l'eau mais permettrait également à ce dernier de voir diviser sa facture d'eau par deux.

je lance cette proposition car je considère comme beaucoup d'autres qu'en ce début de 21ème siécle l'eau n'est pas un bien comme tous les autres. alors que la France a été condamné par Bruxelles pour la qualité de son eau, maitriser l'eau, la gérer deviendra l'enjeu premier des prochaines batailles économiques.

Alterre

Pour la prochaine mandature, ne serait-il pas souhaitable de s'inspirer de l'exemple de la ville de pont de claix qui a créé un conseil consultatif budgétaire permettant d'analyser le budget de la ville et de proposer des orientations au conseil municipal.

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