Mais notre plaine est la victime permanente de dépôts sauvages venant de toute la région. Le Département, la Région, l’Etat et les 7 villes qui entourent cet espace (2000 hectares au total dont 350 environ sur Bessancourt) sont en difficulté devant ce phénomène. A l’initiative de votre équipe municipale, ces villes ont pourtant agi ensemble au sein d’un syndicat intercommunal (le SIECUEP) pour obtenir des aides afin de réaliser des nettoyages, recruter des éco-gardes, poser des barrières.
Nous savons depuis longtemps que, dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, seule une véritable intercommunalité forte autour de ce territoire pourra nous permettre un projet commun (agriculture, forêt, loisirs, etc...?) pour réhabiliter et faire vivre cet espace partiellement pollué qui n’est autre qu’une partie de la ceinture verte de l’Ile de France. Cela permettrait en particulier de mieux la sécuriser en conjuguant gendarmerie, polices municipales et nationale.
Dans ce but, nous avions avancé vers un projet d’intercommunalité qui devait se faire provisoirement à trois communes avant de se regrouper avec d’autres communes entourant la plaine. Après quelques péripéties juridico-administratives, le nouveau cabinet préfectoral paraît enfin ouvert à notre démarche pour aller directement vers un regroupement de communes plus large autour de la plaine. Continuons donc à œuvrer dans cette direction.
Pour mieux éviter les dépôts sauvages, une autre piste pourrait également être explorée avec l’aide de nos élus régionaux ou nationaux : obtenir, soit à l’échelle nationale, soit à l’échelle régionale, la gratuité des déchetteries pour les artisans. Le coût serait alors soit fiscalisé, soit réparti entre les différentes collectivités territoriales en fonction d’un certain nombre de critères comme, par exemple, le nombre d’habitants et le poids des entreprises.
Voilà des questions à suivre qui devront compléter tout le travail déjà accompli par votre équipe municipale dans l’intérêt des Bessancourtois(es).
Claude Legris
La solidarité nécessaire entre les habitants recoupe t-elle aussi les actes de délinquance de quelques rares professionnels peu scrupuleux. La fiscalisation de ce poste nécessiterait aussi des règles claires vis à vis des usagers ayant recours à ces artisans. En effet,ceux-ci payent une première fois, comme client, l'élimination des déchets dans un circuit organisé et pourraient comme contribuable être amené à payer une seconde fois cette même opération, si une telle décision était prise localement. Cela nécessiterait à mon avis de revoir les textes de loi qui régissent cette problématique. Il me semble aussi que la loi actuelle peut permettre de sanctionner après enquète un professionnel volontairement défaillant dès lors qu'il est prouvé que le bordereau de suivi des déchets industriels n'a pas parcouru l'ensemble du circuit allant jusqu'au retraitement. Peut-être conviendrait-il aussi de sévériser les peines touchant les rares contrevenants qui nuisent à l'ensemble de cette profession. tout cela mérite une réflexion approfondie.
Rédigé par : vespasien | jeudi 14 février 2008 à 16h44
Changer le mode de financement de la gestion des éliminations des déchets des artisans me semble une piste intéressante à suivre.
Même si cette action entraîne la fiscalisation de ce poste, elle sera sans aucune mesure avec le coût actuel des campagnes de nettoyage de la plaine qui arrivent malheureusement que quand les dépôts deviennent insupportables, il ne faut pas voir ici une injustice qui ferait penser que tous payent pour quelques autres (les clients des entreprises peu scrupuleuses échappant à toutes formes de civilité) mais plutôt une manière de régler de manière solidaire un problème qui touche notre cadre de vie à tous.
Ce problème est aussi encore une bonne raison de faire appel aux artisans du bâtiment locaux, soucieux je suis sur, du respect de notre (et leur) cadre de vie.
Rédigé par : Marc Perrault | mercredi 13 février 2008 à 08h15